Miqveh "amas d'eau"
2 participants
Page 1 sur 1
Miqveh "amas d'eau"
Bain rituel. Le miqveh (miqvaot au pluriel) est l'une des institutions de base de la vie communautaire juive, au même titre que la synagogue ou la maison d'étude. Le miqveh est mentionné pour la première fois dans la Torah (Lévitique 11:36), comme le seul moyen de purification des personnes et des ustensiles. Diverses sources d'impureté sont énumérées (menstruation, contact avec un cadavre...).
On ne pouvait participer à une cérémonie du Temple si l'on ne s'était pas purifié au préalable. Nombre de bains rituels fréquentés par les pèlerins qui se rendaient au Temple ont été retrouvés lors de fouilles archéologiques. Après la destruction du Second Temple, beaucoup de lois de purification sont tombées en désuétude.
Le miqveh reste cependant très important dans le Judaïsme. Notamment dans la conversion au Judaïsme. Si fabriqués par un gentil, les ustensiles de cuisine métalliques, ainsi que ceux en verre, doivent être immergés. Il faut réciter toutefois une bénédiction spécifique, l'immersion ne suffit pas.
Bien que non obligatoire, les pratiquants ont l'habitude de s'immerger la veille de Yom Kippur. Les Hasidim vont au miqveh le vendredi, avant le début du shabat.
Tout un traité de la Mishnah (Miqvahot, miqveh au pluriel) est consacré aux règles de construction du miqveh. Lors de fouilles archéologiques faîtes à Massada, on a découvert dans d'anciennes synagogues, et même dans des maisons particulières, des bains rituels construits exactement selon ces prescriptions.
L'immersion n'étant considérée comme rituellement accomplie que si toute trace de saleté a disparu au préalable, on trouve toujours, près du miqveh, un établissement de bains. En effet, toute trace de saleté constituerait un obstacle (hatsitsah) au pouvoir purificateur du miqveh. Dans le judaïsme, la pureté physique et la pureté spirituelle sont intrinsèquement liées. Cependant, les rabbins insistent sur le fait qu'il ne faut pas prendre de bain juste après l'immersion, afin de souligner le pouvoir exclusivement spirituel du miqveh. Il eût été impensable pour un sage de résider dans une communauté qui ne possédait pas de miqveh. Afin de subvenir aux frais de construction d'un miqveh, on est en droit de vendre une synagogue.
Concernant le bain rituel, les exigences de base portent sur l'origine et la quantité de l'eau, les matériaux et le mode de construction. L'eau peut être d'origine souterraine (source, puits), provenir de pluies, de neige ou de glace fondue (même si c'est de la glace artificielle).
(à suivre)
On ne pouvait participer à une cérémonie du Temple si l'on ne s'était pas purifié au préalable. Nombre de bains rituels fréquentés par les pèlerins qui se rendaient au Temple ont été retrouvés lors de fouilles archéologiques. Après la destruction du Second Temple, beaucoup de lois de purification sont tombées en désuétude.
Le miqveh reste cependant très important dans le Judaïsme. Notamment dans la conversion au Judaïsme. Si fabriqués par un gentil, les ustensiles de cuisine métalliques, ainsi que ceux en verre, doivent être immergés. Il faut réciter toutefois une bénédiction spécifique, l'immersion ne suffit pas.
Bien que non obligatoire, les pratiquants ont l'habitude de s'immerger la veille de Yom Kippur. Les Hasidim vont au miqveh le vendredi, avant le début du shabat.
Tout un traité de la Mishnah (Miqvahot, miqveh au pluriel) est consacré aux règles de construction du miqveh. Lors de fouilles archéologiques faîtes à Massada, on a découvert dans d'anciennes synagogues, et même dans des maisons particulières, des bains rituels construits exactement selon ces prescriptions.
L'immersion n'étant considérée comme rituellement accomplie que si toute trace de saleté a disparu au préalable, on trouve toujours, près du miqveh, un établissement de bains. En effet, toute trace de saleté constituerait un obstacle (hatsitsah) au pouvoir purificateur du miqveh. Dans le judaïsme, la pureté physique et la pureté spirituelle sont intrinsèquement liées. Cependant, les rabbins insistent sur le fait qu'il ne faut pas prendre de bain juste après l'immersion, afin de souligner le pouvoir exclusivement spirituel du miqveh. Il eût été impensable pour un sage de résider dans une communauté qui ne possédait pas de miqveh. Afin de subvenir aux frais de construction d'un miqveh, on est en droit de vendre une synagogue.
Concernant le bain rituel, les exigences de base portent sur l'origine et la quantité de l'eau, les matériaux et le mode de construction. L'eau peut être d'origine souterraine (source, puits), provenir de pluies, de neige ou de glace fondue (même si c'est de la glace artificielle).
(à suivre)
Doute-Pieux- Messages : 243
Réputation : 0
Date d'inscription : 26/04/2012
Re: Miqveh "amas d'eau"
Et si tu nous parlais de Tevilah par rapport au Mikveh...
mister be- Messages : 868
Réputation : 20
Date d'inscription : 25/05/2013
Age : 65
Localisation : Belgique Hainaut
Re: Miqveh "amas d'eau"
Shalom,mister be a écrit:Et si tu nous parlais de Tevilah par rapport au Mikveh...
Tu préfères que je sépare l'immersion du bain dans l'article (c'est vrai qu'il me semble qu'on peut la faire dans une rivière et une source naturelle comme le chapitre 11 du Lévitique le laisse supposer ?). Où peut-être créer un topic général sur les ablutions avec Tevilah et Netilat Yadayim ?
Ton témoignage serait également intéressant, personnellement j'ai été assez ému quand un ami juif m'a décrit son sentiment d'être purifié de corps et d'esprit après Tevilah (cela donne encore plus de sens à la pratique baptiste).
J'ai lu également dans la Mishné Torah du Rambam, il y a beaucoup d'éléments régulateurs de la pratique tout comme Choulhan Aroukh de Joseph Caro. Je ne les ai pas lu si tu as des éléments, cela pourrait enrichir ce topic.
Bien à toi cher ami.
Doute-Pieux- Messages : 243
Réputation : 0
Date d'inscription : 26/04/2012
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum