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Théocafé du 24/03/2013 sur le thème "Bible, rapport au corps et à la sexualité" avec Joan Charras

2 participants

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Message  Hostiensis Mar 26 Mar - 11:40

Rencontre Coexister 24 mars 2013
Foi, corps et sexualité
Une perspective protestante, inclusive et féministe


Intervention de Joan Charras



"Le lieu d’où je parle ?
Actuellement en fin de doctorat en théologie protestante, je travaille dans une petite ONG protestante. A titre personnel, je suis mariée avec un pasteur protestant, avec lequel j’ai eu trois enfants que nous élevons dans un presbytère rustique, dans les Vosges alsaciennes parmi les plus sinistrées. Pendant mon temps libre (et vous imaginez combien j’en ai), je suis animatrice du Carrefour des Chrétiens Inclusifs, membre du groupe protestant de travail sur les bénédictions de couple de même sexe et animatrice d’un groupe de prière inclusif en Alsace.
Ces différents aspects de mon cheminement font que je suis aujourd’hui invitée à discuter avec vous de la lecture que je fais dans la Bible et dans mon chemin de foi, du lien entre foi, corps et sexualité.
J’aborderai ce moment de discussion avec vous en deux temps, d’inégale longueur. Nous pouvons échanger après chaque temps, si vous avez des questions d’éclaircissement de terme. Nous échangerons à la fin sur les questions de fond.
Le premier temps consiste en un cheminement biblique.
Tout d’abord, un premier verset qui m’accompagne en chaque instant : « Tu es mon enfant, je te connais dès avant ta conception » -réf et chanson de PUSH à faire passer.
-
C’est ce Dieu créateur, voire créatrice, dont on m’a toujours parlé dans ma paroisse réformée strasbourgeoise, celle où j’ai demandé le baptême, la confirmation et la bénédiction de mon union.
Si Dieu m’aime et me connait dès avant ma conception, c’est bien qu’il m’aime en dehors du fait que je sois sexuée ou pas, sexuelle ou pas. Ma relation à Dieu s’est nouée de son initiative avant même que mon corps ne soit entièrement formé. Voilà la base de ma foi.
Un autre passage m’interpelle depuis l’adolescence, cette période charnière de l’éveil aux émois. Ce passage nous révèle combien le corps peut être le lieu de tous les désirs, et que ces désirs ont besoin d’être exprimés, c’est bien entendu le Cantique des Cantiques, avec son célèbre « baise-moi des baisers de ta bouche » (réf dans une bible papier). Je le dis et le répète souvent : être en relation avec Dieu, ce n’est pas être des modèles de morale conservatrice, mais se laisser guider par l’amour de Dieu. Un puissant désir entre deux personnes n’a pas à être interdit, encadré ou jugé. En premier lieu, ce désir doit être regardé avec bienveillance, comme un élan de vie, un élan de création même. Et ensuite, patiemment, les personnes concernées peuvent être accompagnées afin que leur amour ne soit pas dévoré par la passion. C’est finalement tout l’enjeu d’une relation amoureuse qui est basée sur le « coup de cœur » : dépasser la seule passion pour entrer dans un dialogue qui permette de résister aux écueils de la vie quotidienne.
Du désir d’ailleurs, on nous en parle d’un bout à l’autre dans la Bible. Il y a le désir de posséder des corps, jeunes et sans défense, qu’éprouvent de nombreux patriarches, parfois encouragés par des femmes prises au piège de la loi de la fécondité. Je pense à Sarah, qui pousse Abraham à utiliser sa servante (on ne demande nulle part l’avis de cette dernière…) Mais des situations de désirs et pulsions existent aussi du côté féminin : la femme de Potiphar aussi éprouve un désir sexuel pour le jeune et beau Joseph, au point de ne pas accepter l’affront de son refus, lui l’esclave. Même les grands rois David et Salomon, par ailleurs d’une certaine sagesse, ne surent pas se limiter dans leurs désirs sexuels. Cette économie de la consommation, de la possession et de la domination, nous la retrouvons dans les histoires tristement célèbres de SetG mais aussi de Juges. Connaissez-vous cette dernière histoire ? Je vais vous la lire. - Juges 19 et texte-
Les commentateurs pensent que Juges pourraient être le texte source de SetG. Il s’agit de montrer la différence entre les peuples de Benjamin, vers Guibéa, des sémites dans l’ensemble, mais qui n’ont plus aucune valeur, et les peuples de Sodome et Gomorrhe, dont on lit dans la Bible qu’il ne reste pê même plus dix justes. Les premiers violent jusqu’à la mort une femme de leur peuple mais pas de leur tribu ; les seconds veulent violer des hommes ! On peut comprendre là la gradation du péché, qui passe de répréhensible (quand on viole une femme, on doit ensuite s’en expliquer et payer des amendes, voire la marier quand elle était vierge) à abominable (un homme ne peut jamais être pénétré sexuellement par un autre homme, car il s’agit d’un brouillage des codes qui ne peut être accepté).
Mais là, j’aimerais préciser une chose : ces actes sexuels sont des viols. Ils s’accompagnent du non-respect du premier code de survie en Orient : l’hospitalité. En plus de ne pas être hospitaliers, ces criminels veulent dominer sexuellement les personnes repérées comme peu ancrées dans le tissu relationnel local. Ces désirs-là ne sont pas des élans partagés, des désirs de vie partagée, des échanges sensuels entre deux personnes. Chacun des deux passages, peu critiques des mœurs et des codes antiques, annonce cependant pour Guibéa, une reprise en main des Benjaminites et pour SetG, la destruction que nous connaissons.
C’est donc quand nous, les créatures de Dieu, sommes coupés de toute relation avec Dieu, que nous ne respectons plus les codes de protection des faibles pour, au contraire, les dominer et les contraindre dans nos désirs mortifères, que Dieu punit. Il ne s’agit pas, pour moi, d’une condamnation de l’homosexualité mais bien de la condamnation de la perte de valeurs fondatrices d’une communauté.
Le NT est assez avare de descriptions amoureuses, sensuelles et romantiques. Le NT s’inscrit dans un autre projet : révéler l’Evangile, cette proposition de relation que Jésus annonce tout au long de son itinéraire terrestre. Pourtant, Jésus est pour moi un être sensuel, car il utilise tous ses sens.
Il parle, il bouge, il écoute, il sent et surtout, il touche.
Il serre dans ses bras, il guérit avec ses doigts et sa salive, il regarde droit dans les yeux et il écrit dans le sol quand une situation l’insupporte. Il peut même pleurer et crier vers Dieu.
Jésus n’a pas de modèle de couple à nous proposer ; Paul non plus d’ailleurs. Quant aux grandes familles dont on nous fait parfois l’article comme le signe d’un modèle biblique…il est intéressant mais aussi frustrant d’en chercher la trace dans le NT. Par exemple, les grands amis de Paul, Priscille et Aquilas, n’avaient probablement pas de descendance. De fait, l’Eglise première, ce faisceau d’ecclésioles aux origines socio-économiques et culturelles variées, étaient d’une grande diversité, comme nous l’apprend F. Vouga. Le modèle de la famille nucléaire 1 homme + 1 femme + des enfants ne s’est véritablement constitué que plus tard. Il a fallu ensuite plus d’un millénaire pour concrétiser le mariage à l’église.
Mais revenons à l’époque paulinienne. Pour Paul, mieux vaut être en couple que de brûler. Et c’est là que je retrouve cette résonnance avec SetG qui brûle. Tout désir non réciproque est un feu qui dévore ; toute passion qui ne nourrit pas un projet amoureux stable devient toxique. Paul le sait, lui qui a peut-être abandonné femme et enfants pour ses projets hasardeux tout d’abord de traque des chrétiens puis d’annonce de l’Evangile. Cette proximité qui a été la sienne aux désirs mortifères puis à la passion dévorante lui font rappeler, avec raison, que certains désirs font brûler.
Il égrène d’ailleurs, suivant le modèle des listes de péché fréquent à l’époque antique, toutes les situations de péché, notamment en lien avec les actes sexuels. Le corps, dans son rapport aux autres, est rappelé comme étant un lieu de chute, et avec raison, à une époque où les orgies sacrées avec les prostituées liées au culte des dieux et des déesses dans les temples grecs étaient une réalité ; à l’heure des grandes beuveries dyonisiaques et de l’usage des jeunes hommes et des esclaves comme des objets sexuels.
Pourquoi aborder la Bible par l’angle des mœurs sexuelles d’une époque ?
Tout simplement parce qu’il ne faut pas se tromper d’objectif. Paul s’adresse à tout un chacun, certes, mais son discours est ancré dans une réalité qu’il nous faut transposer. Il espère la parousia très proche de Jésus : dans ce cas-là, aucun intérêt de procréer. Pourtant, il ne faut pas chuter : que s’unissent celles et ceux qui ne peuvent attendre sans chuter.
Et en attendant, certaines pratiques doivent cesser, il y a urgence : comment espérer le retour du Christ si les chrétiens fraîchement convertis participent encore au culte des idoles et aux jeux sexuels qui y sont liés ?
J’entends cependant un message qui me concerne directement : suis-je soumise à un culte, dans ma façon de vivre dans mon corps ? Est-ce que je me plie à des diktats, à des injonctions qui n’ont rien de spirituel, qui m’enferment dans mon enveloppe au lieu de me réconcilier avec moi-même et mon créateur ? Plus que des règles à suivre, j’y discerne un souffle qui me guide.
Alors donc, la Bible n’est pas un modèle exclusif de maîtrise du corps, un guide pour la sexualité dans le cadre d’une vie de foi ?
Je crois cependant que si, car dans toutes les failles de ces personnages bibliques, je vois la patience et l’amour de Dieu. Dans ce marchandage pour sauver SetG, je vois que Dieu espère une issue heureuse ; quand Jésus écrit sur le sable alors qu’on va lapider une femme jugée par le nombre de ses amants, il dit bien une chose : vous condamnez ce que je ne condamne pas.
Délibérément, je situe la Loi et les listes de Paul en marge de l’Evangile de Jésus (Par ailleurs, même en Lévitique, alors que ces lois peuvent sembler très dures, elles sont le reflet d’une évolution de la justice, puisque tous les accusés de débauche sexuelle sont condamnés à la même mesure…et Paul, en Romains, nous propose une lecture absolument extensive du domaine du péché, peu axé finalement sur le péché). Trop centrale est pour moi la phrase de Jésus « c’est le shabbat qui est pour les hommes et pas les hommes pour le shabbat. » Tout ce qui relève de la Loi et des préceptes doit être interprété à la lumière de cette relation gracieuse et libérée que nous offre Jésus.
Le deuxième temps rappelle les spécificités du protestantisme dans l’approche du corps et de la sexualité.
Comme vous le savez probablement, l’un des gestes fondateurs de la Réforme a été l’affichage des 95 thèses dont l’un des aspects a été de dénoncer la marchandisation du salut. Dans la foulée, une fois excommunié, Luther a vivement critiqué le célibat consacré et le statut supérieur des célibataires consacrés, lesquels, surtout les hommes étaient considérés comme supérieurs.
Virulent dans sa critique, il a surtout dénoncé un système terriblement hypocrisie, celle des prêtres avides de bonne chair, de jeunes servantes mais aussi des jeunes filles que l’on enfermait au monastère dès lors qu’on ne savait qu’en faire.
Non pas que je pense que Luther soit particulièrement intéressé par le statut des jeunes filles mais il a été révulsé par l’hypocrisie entretenue par un système davantage religieux que spirituel. C’est sur cette base qu’il a rejeté, dans la période la plus excessive de la Réformation, toute idée de célibat consacré et qu’il s’est lui-même marié avec une ancienne nonne. Allant plus loin, il a admis que la sexualité, bien que toujours entachée du péché originel, soit nécessaire pour l’homme et la femme, abandonnant partiellement le système qui mettait le célibat consacré sur un piédestal.
Avant son mariage, Luther était souvent intransigeant sur la condition de la femme, soumise à l’homme et aux tourments de l’accouchement. Une fois marié et voyant sa femme s’arrondir, il a réalisé combien la vie était précieuse et il a dès lors demandé à tous ses amis de prier afin que l’accouchement se passe bien !
Avec le cheminement de la pensée de Luther sur la place des femmes, sur le rapport au corps et à la sexualité, on voit un homme sortir d’un système de pensée pour en proposer un autre, qui sera bientôt dépassé puis supplanté par bien d’autres systèmes de pensée encore.
L’un des motto de la Réforme est d’être « semper reformanda », ce qui signifie, que tout système religieux, basé sur la lecture des Ecritures, et par l’inspiration intérieure de l’Esprit saint, comme le dit Calvin, est amené à se réformer.
Notre compréhension des Ecritures se développe dans des contextes différents ; ici et maintenant avec l’avancée de l’égalité des droits des hommes et des femmes, d’abord, puis des enfants et maintenant des minorités sexuelles, des minorités culturelles et enfin des personnes avec une spécificité.
En plaçant l’homme et la femme devant Dieu, directement en relation avec le Dieu de la Création et le Christ sauveur, sans intermédiaires, et en réduisant les sacrements à deux, sans y inclure le mariage, les réformateurs ont affirmé une chose centrale : malgré tous nos efforts et nos chutes, nous sommes au bénéfice de la Grâce de Dieu, qui, comme nous le dit les Ecritures, dépasse toute intelligence. Savourer cette grâce et en vivre ne se limite pas au fait d’être chaste, hétérosexuel ou pétri de bonne moralité…C’est un chemin à la fois bien plus complexe et simple que cela !
Conclusion :
Mon postulat de base est que l’Evangile est inclusif. Jésus s’adresse à chacune et à chacun, quelle que soit sa situation de vie, pour peu qu’il y ait un désir de dialogue. Un désir de changement et parfois un désir de guérison pas forcément du reste d’une orientation sexuelle qui n’est qu’une des variables de la bonne création de Dieu mais de tout ce qu’une relation affective ou sexuelle peut avoir d’injuste en tant que relation humaine. Comme le dit Luther, nous sommes tous courbés par le péché ; la sexualité, selon lui, est aussi touchée, mais elle a un statut particulier, car il aimait à croire que la sexualité d’avant la chute était active, bonne, pure.
Cependant, c’est notre qualité d’enfant de Dieu qui prévaut en toute chose et en chaque instant. Cette identité, éternelle et bienfaisante, nous affranchit de toutes les distances que nous mettons entre Dieu et nous. Je concluerai en affirmant l’un des slogans inclusifs : Dieu aime la diversité – des relations, des corps, des sensualités, des personnes- : c’est lui qui l’a créée.

Joan Charras
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Message  -Ren- Mar 26 Mar - 12:56

Merci pour ce compte-rendu ! Un grand regret de n'avoir pu venir...

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Message  Invité Mar 26 Mar - 13:00

Bonjour Théobald

Quelques mots pour une première réaction.

Joan Charras a écrit:
Du désir d’ailleurs, on nous en parle d’un bout à l’autre dans la Bible. Il y a le désir de posséder des corps, jeunes et sans défense, qu’éprouvent de nombreux patriarches, parfois encouragés par des femmes prises au piège de la loi de la fécondité. Je pense à Sarah, qui pousse Abraham à utiliser sa servante (on ne demande nulle part l’avis de cette dernière…) Mais des situations de désirs et pulsions existent aussi du côté féminin : la femme de Potiphar aussi éprouve un désir sexuel pour le jeune et beau Joseph, au point de ne pas accepter l’affront de son refus, lui l’esclave.

Nous voici donc au coeur de relations de pouvoir.
Et avec Guivéa, les relations de pouvoirs sont particulièrement complexes au point que c'est un Lévite qui va donner sa concubine puis la découper sans lui donner aucune sépulture.

Est-ce qu'une question préliminaire ne serait pas que "éros" doit être second par rapport à "agapê" ?

N'est-ce pas la condition fondamentale pour que l'amour dont nous comble D.ieu, béni soit-Il, soit un guide sûr plutôt qu'un alibi facile ?

Et, question subsidiaire, ce désir/passion qui submerge peut-il être soumis à agapê sans souffrance ?


Très cordialement

pauline

PS je note que la loi de la fécondité a pour conséquence en général un emprisonnement de la femme dans la multiplication des accouchements

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