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Fatima, de l'Oasis de l'Excellence - Le Jardin du Croyant

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Fatima, de l'Oasis de l'Excellence - Le Jardin du Croyant Empty Fatima, de l'Oasis de l'Excellence - Le Jardin du Croyant

Message  Invité Mer 3 Juil - 8:30


Bonjour les amis,

Au hasard de mes pérégrinations sur le web, je suis tombé sur une série de petits textes qui m'ont profondément touché, et j'aimerais ici les partager avec vous. J'ai rarement été touché à ce point par un texte, et Dieu sait que j'en ai lu des choses sur l'Islam ! N'étant pas d'un naturel très émotif, il m'en faut beaucoup pour apprécier vraiment un écrit. Mais ces textes ont une saveur et une beauté vraiment particulières. Il s'agit de courts rappels de comportements moraux, avec parfois un style littéraire à la fois sobre et beau.

Je propose donc de partager un petit rappel moral par jour, et de méditer dessus, إن شاء الله.

Voici les thèmes abordés :

. Nous sommes musulmans, les gens du salam, de la paix, en parole et en action - [pages 1-7]
. Aimer Dieu et être aimé de Lui - [pages 8-14]
. Fraternité - [pages 15-20]
. La noble conduite du croyant - [pages 21-24]
. Épreuves, tristesse, mélancolie, deuils - [pages 25-41]
. Rancunes et colères, méchanceté - [pages 42-56]
. L'homme de foi face à sa mauvaise foi - [pages 57-80]
. Signes et soumission - [pages 81-98]
. L'homme, la femme et l'amour - [pages 99-117]
. Le Meilleur des Hommes - [pages 118-121]
. Autres rappels de Fatima ; morceaux choisis - [pages 122-153]
. Si Tu Pleures..., Alors Rappelle-Toi Ceci... - [pages 122-126]
. La Confiance Cardinale Placée en ALLAH au Sommet des Tourments - [pages 126-131]
. Notre relation de fidélité à Allah quand tout va Bien et quand tout va Mal - [pages 131-133]
. Et si ton Bonheur signifiait que tout va très Mal pour toi ? - [pages 133-140]
. Si tu pleures la perte de ton enfant... - [pages 140-145]
. Le Retard dans l'Exaucement : Quand le temps passe et la peine demeure - [pages 145-153]

Texte complet : https://sd-2.archive-host.com/membres/up/117397135743551773/Le_jardin_du_croyant.pdf

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Message  Invité Mer 3 Juil - 9:55

Voici le premier qui a retenu mon attention, à méditer ^^ :

Rappel 1

Heureuse, la personne qui aime la paix.

Car elle est d’un abord facile : on peut aller à elle comme l’oiseau va à la calme rivière, qu’il soit rapace ou proie, de chasse ou de chant.

Elle ne refuse et ne rejette aucune âme, qu’importe la nature de l’âme et ce qu’elle a accompli.

Les œuvres de ceux qui l’approchent, bonnes ou mauvaises, elle ne les jauge pas.

Elle a été créée pour donner à boire seulement.

Et son eau, offerte à tout passant, n’est pas une science de béton pour instruire.

Elle est juste un élémentaire rappel au bien moral, à la bonté de source pure et claire, de source authentique pour rafraîchir.

Car tout autour n’est qu’un monde dur et de souffrances, qui peut faire oublier que la miséricorde, quoi qu’il advienne, existe encore, encore, encore.

Et cette eau, le couvert de boue peut aussi y plonger, au même titre que celui qui, de peau toujours parfumée, n’a pas même transpiré.

Oui, l’individu de paix, modeste en savoir, mais riche en humanité, est cette rivière généreuse comme issue du Paradis, incorruptible, qui ne pollue rien ni personne, et qui n’est jamais polluée.

Qui se renouvelle du simple fait de sa mansuétude et qui revitalise les êtres, lesquels, à son contact, ne veulent plus la quitter…

Ses courants ne sont ni sournois, ni rancuniers des saletés qu’on a pu y laisser, des pierres qu’on a pu y jeter.

Ces pierres, qu’elle a héritées de certains passants, parfois restées visibles sur le tapis du fond de la rivière, nous apparaissent à la surface de l’eau, entre les clapotis et les reflets du soleil, comme des petits diamants.

Ainsi, qu’importe ceux qui passeront et repasseront par là, car la rivière ne divulguera jamais ses secrets, jamais elle ne parlera de ces cailloux qui encombrent son ventre, ni de leur histoire ; toujours elle les fera voir aux humains tels des pierres précieuses, même si en réalité, ils n’en sont pas.

Tant que les cailloux restent dans sa demeure fluviale, leur image de beauté en surface sera par elle soignée, en sécurité ; leur honneur sera sauf.

Ce n’est pas la rivière, silencieuse devant le bien comme le mal, qui en divulguera les faits cachés.

Soit elle les emportera loin, soit elle les gardera immuables dans sa profondeur inviolable.

Seule une main trop curieuse pourra peut-être, de force, dévoiler cet antre sacré, dé-couvrir les flots pacifiques.

Heureuse, la personne de paix que tout un chacun peut aborder comme cette rivière.

Auprès d’elle, la halte est possible et l’on trouve le repos, le doux répit malgré les tempêtes.

Son miroir permet la contemplation de tous les paysages.

Et tous les visages peuvent s’y mirer à l’envi, qu’ils soient sages ou non.

Et Le Ciel qu’elle reflète n’est interdit à aucun regard.

Et bien qu’elle soit témoin de tout ce qui bouge en cet univers, de toute parole, de toute action, louables ou blâmables, bien qu’on la respecte parfois ou non, elle garde fermement le silence de paix sur tout, tout, tout…

Elle se tait, car elle sait combien Seul Dieu en Son Ciel a le pouvoir de faire entendre son Jugement, par la foudre ou la trompe, ou par quelque révélation, inspiration.

Elle se tait, car elle sait que par le destin fixé de Dieu Seul, et connu de Lui Seul, n’importe quoi, n’importe qui peut être appelé à changer positivement…

Comment, quand, pourquoi ? Les Mystères de Dieu appartiennent à Dieu Seul.

Et la rivière en sait quelque chose : elle qui n’a pas toujours été rivière, qui a déjà été désert, puis goutte d’eau, puis mare…, voici qu’elle est devenue rivière contre toute attente…

Et qui sait, peut-être qu’un jour elle deviendra lac et océan !

Heureuse, cette personne-rivière de Paix, de Salam…

Car L’Islam, tout de noblesse, de sagesse et de splendeur, est entré dans son cœur et l’a illuminé de grâces…

Et ce, bien avant d’avoir commencé à former son esprit juvénile qui a toujours tant à apprendre.

Heureux sont les hommes et les femmes de paix.

Heureux sont ces Musulmans, car ils incarnent ces points d’eau autour desquels la quiétude est disponible pour tous, tous, tous.

Sans exception.

Sans condition.

Sans restriction.

Heureux sont de tels croyants, car même insignifiants, ils sont, par leur seule humanité douce, patiente et aimante, capables de rendre heureux leur prochain, quel qu’il soit.

Et parce qu’ils peuvent lui rendre un sourire durable perdu depuis longtemps.

Si Dieu le veut.

Si Dieu le veut.

In cha’a ALLAH !

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Message  GILBERT-MICHEL Mer 3 Juil - 9:55

Bonjour,

J'aimerais en savoir plus sur l'origine de ces Paroles: s'agit-il d'une "compilation" ou de "quelque chose" qui a été "reçu" par une personne déterminée ?

Quelque chose de comparable aux "Dialogues avec l'Ange" , par exemple, auxquels j'ai tout de suite pensé en lisant quelques lignes.


...
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Fatima, de l'Oasis de l'Excellence - Le Jardin du Croyant Empty Re: Fatima, de l'Oasis de l'Excellence - Le Jardin du Croyant

Message  Invité Mer 3 Juil - 10:09

GILBERT-MICHEL a écrit:J'aimerais en savoir plus sur l'origine de ces Paroles: s'agit-il d'une "compilation" ou de "quelque chose" qui a été "reçu" par une personne  déterminée ?

Quelque chose de comparable aux "Dialogues avec l'Ange" , par exemple, auxquels j'ai tout de suite pensé en lisant quelques lignes.

Non, ami GILBERT-MICHEL, il s'agit simplement d'écrits d'une musulmane du nom de "fatima" ; des paroles bien belles et bien sages, comme on en lit rarement. En lisant ces rappels, on se rend vite compte à quel point lorsque le cœur d'une personne est pur, les paroles sont admirables.

****

Voici trois autres rappels qui ont retenu mon attention, à méditer ^^:

Rappel 53

Dieu ne nous privera pas de notre juste et bonne part de la vie de ce monde.

Mais s'Il nous aime, Il nous éprouvera souvent en ce qu'Il nous a donné, pour nous empêcher de trop nous attacher à notre séjour d'ici-bas, pour nous rappeler à Lui et aux exigences de notre foi quand, après un long répit, nous aurons pu nous éloigner, nous oublier dans l'illusion du confort, de l'abondance, de la sécurité.

Illusion, car sur Terre, rien de tous ces bienfaits ne doivent durer. Même le fait d'en jouir n'est pas profitable si cela n'est pas dans une sage et fidèle soumission.

Dieu, donc, s'Il nous aime, nous éprouvera certainement par la maladie, la perte, le deuil, la rupture, le besoin, le manque, la solitude, l'affliction, la peur, l'adversité, le labeur, la lutte...

On doit même espérer, se réjouir qu'Il le fasse, car il n'y a que cela qui aiguise le désir sincère et total du Paradis.

C'est aussi ce qui nous purifie, nous réforme, nous grandit, nous éloigne des punitions et nous élève en degrés de sagesse.

On se demande parfois comment l'on pourrait bien réussir à se détacher de ce monde.

Allah sait comment et s'assurera de nous le faciliter par l'épreuve, qui jamais ne sera au-delà de ce que nous pouvons supporter, et bien qu'elle nous répugne, car elle est bonne pour nous.

Et si Dieu ne nous éprouve pas ainsi, l'on doit s'inquiéter de notre sort et se remettre en question, voir où l'on a pu faillir.

Parce que oui, en effet, l'épreuve est un signe de l'Amour d'Allah pour nous, de Son Intérêt et de Son Attention pour le croyant.

Autant qu'elle peut être un Signe de Colère et de Châtiment pour le mécréant.

« (...) il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas » (Sourate 2, verset 214).

Faisons donc Lui confiance...

« Quand Allah veut du bien à son serviteur, il lui accélère son châtiment dans ce monde. Quand Allah veut du mal à son serviteur, il s’abstient de le châtier pour ses péchés jusqu’à ce qu’il reçoive sa punition le jour de la résurrection. » (rapporté par Tirmidhi)

« Celui a qui Dieu veut du bien, se voit touché dans ce qu’il à de plus cher » (rapporté par Al Boukhâri).
L'épreuve est la condition de la survie et du renforcement de la Foi. Elle purifie, éduque l'âme et la rapproche de son Seigneur.

Rappel 80

Certes, Allah fait alterner la nuit et le jour comme Il fait alterner le beau temps et le mauvais temps, les joies et les peines, les périodes d'abondance et de privation, la santé et la maladie, la tranquillité et l'agitation, l'heure sereine et celle de l'épreuve... Pour nous rappeler que rien ne dure ici-bas, ni ce qui nous plaît, ni ce qui nous déplaît. Pour nous montrer que tout passe, que rien n'est suspendu, qu'avec le courant, nos âges et le reste filent. Ainsi, Allah a fait de nous et de nos vies une simple série de successions : successions de respirations, d'événements. Comprenons sitôt que rien de ce qui nous échappe ne doit nous tourmenter puisqu'il est un décret, une chose arrêtée ; et que rien de ce qui nous comble ne doit nous enivrer, car ce qui nous est accordé de bien n'est toujours qu'un beau prêt. Or, rien de ce qui nous afflige ne doit, par ailleurs, nous désespérer, puisque pas plus que le reste, cela ne durera. Oui, en vérité, vers ALLAH est le retour de tout être, de tout état, de toute chose... Tôt ou tard... Dès lors, oui, on ne le répétera jamais assez : œuvrons pour la Demeure dernière qui, elle, n'aura pas de fin. Ne perdons pas de vue que nous ne sommes ici que des voyageurs, des survenants, vagabonds, des passeurs...

Qu'importe nos bagages, nos habits, nos gîtes, nos sous, notre pitance, nos gains, nos pertes, nos rencontres, nos caravanes, notre route, notre déroute, notre fortune, notre infortune, nos croisées, nos haltes ! Nous allons tous droit devant, battant la semelle, vers un seul et unique destin : Le Retour définitif à Allah !

Rappel 33

Tant que votre cœur donnera, de foi ferme, sa préférence à Allah, en tout être et toute chose sur Terre, rien ni personne ne pourra jamais vous atteindre, vous éteindre. Même plongé dans les abysses solitaires les plus noires, à votre côté, votre Lumière toujours va s'asseoir. Même dans les typhons redoutables, votre main de fer saura, sans vous trahir dans la mer des écueils, tenir droit votre gouvernail. Les épreuves, par légions, vous poursuivraient jusque sur, de vous-même, les seuils, que Votre Preuve, Le Coran, vous permettraient de dominer ! Comme domine, en force et beauté, le Corail sur la fouge des vagues et de ses éléments... Tout cela est Vérité qui, nulle part ne ment. Partout où vous êtes et qui que vous soyez, Allah, Allah, Allah est avec vous, tout le Temps, toute votre vie durant !

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Message  Invité Mer 3 Juil - 10:22

En voici encore quatre autres que j'aime beaucoup, ça suffira pour aujourd'hui ^^ :

Rappel 9

Allah, Le Premier, a voulu notre présence en nous créant à partir du néant. Il s'est, Le Premier, inquiété de nous, en nous pourvoyant du nécessaire à la vie, à la guidée, au bonheur ! Il est Le Premier et Le Seul qui pense à nous sans nous oublier une seconde de notre vie, au point d'inscrire tout de nous, jusqu'à chaque battement de notre cœur ou souffle exhalé ! Il est Le Premier à nous avoir aimés et à nous avoir fait confiance en nous donnant les moyens de Le rechercher ! Et Il nous a cherchés, Lui Le Premier, en nous envoyant Ses messagers afin de Se faire connaître de nous ! Voyez l'intérêt qu'Il nous porte, l'Amour qu'Il nous voue ! Pourquoi ne pas revenir vers Allah ! Pourquoi ne pas faire la paix avec Le Seul qui jamais ne nous a déclaré la guerre !

Rappel 76

‎Allah ne nous a pas voulus parfaits. Autrement, Il aurait peuplé la Terre d'anges plutôt que d'hommes, les anges étant chargés sur Son Ordre de nous protéger, de Le Prier pour nous, de nous entourer de réconfort et de lumière. Dieu s'attend plutôt à ce que, conscients de nos faiblesses, défauts, oublis, négligences et désobéissances, nous revenions contrits vers Lui. Et alors, comme Sa Joie est Grande !

Rappel 77

Allah veut notre repentir plus que toute perfection. Il veut nos efforts sincères, même maladroits, plus que toute excellence sans tache. Allah préfère nous gracier que simplement nous féliciter.

Rappel 78

Allah n'a pas créé le Paradis pour y rester sans nous, mais pour que nous soyons les hôtes aimés de Son Jardin. Repentons-nous, suivons Sa Voie, Il veut davantage nous pardonner que nous punir. Sa Miséricorde devance Sa Colère !

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Message  GILBERT-MICHEL Mer 3 Juil - 10:54

Merci pour cette indication!

Voici l'extrait que m'a suggéré ce que j'ai lu:

"VOUS VIVEZ SUR UNE BOULE LOURDE,
SUR UNE BOULE INNOCENTE.
ET, PAR SA GRACE INFINIE,
LA MALÉDICTION EST DESCENDUE SUR ELLE,
AFIN QUE VOUS N’ADORIEZ PAS LA BOULE,
AFIN QUE VOUS NE L’ADORIEZ PAS !"


Avec ce qui me touche aussi beaucoup:

"ACCUEILLE LA SOUFFRANCE
COMME LE MESSAGER DU CIEL,
MAIS LAISSE-LE PARTIR S’IL LE VEUT !"

Ce qui se retrouve ici (ARS):

"La souffrance et aussi la joie frappent constamment à la porte pour le provoquer et le secouer en vue d’un réveil spirituel."


...
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Message  Invité Mer 3 Juil - 11:44

GILBERT-MICHEL a écrit:"VOUS VIVEZ SUR UNE BOULE LOURDE,
SUR UNE BOULE INNOCENTE.
ET, PAR SA GRACE INFINIE,
LA MALÉDICTION EST DESCENDUE SUR ELLE,
AFIN QUE VOUS N’ADORIEZ PAS LA BOULE,
AFIN QUE VOUS NE L’ADORIEZ PAS !"

"ACCUEILLE LA SOUFFRANCE
COMME LE MESSAGER DU CIEL,
MAIS LAISSE-LE PARTIR S’IL LE VEUT !"

"La souffrance et aussi la joie frappent constamment à la porte pour le provoquer et le secouer en vue d’un réveil spirituel."

Effectivement, les deux textes se rejoignent sur bien des points, c'est assez troublant. Mais perso, la souffrance salvatrice me pose quelques difficultés. Si j'ai bien suivi, la souffrance nous empêche de nous attacher excessivement aux choses de ce monde ; elle sert à nous focaliser sur Dieu, à développer et faire grandir une relation personnelle avec Dieu. Le bonheur, quant à lui, a tendance à produire l'effet inverse : l'oubli de Dieu (pour parler de façon générale). Le bonheur rend égoïste, c'est bien connu. Le bonheur prolongé serait donc une absence de miséricorde, c'est-à-dire une manière que Dieu aurait choisi pour nous tenir à l'écart de Sa présence....Mais ce que j'ai du mal à saisir, c'est que l'attachement aux proches est naturel et inévitable, dans ce cas pourquoi tant de souffrances ? En quoi le fait de perdre ses proches aide à mûrir, en quoi c'est salvateur puisque l'attachement est inévitable et naturel ? J'aimerais bien quelques réponses. :(

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Message  titou2 Mer 3 Juil - 14:14

Cebrâîl a écrit:Si j'ai bien suivi, la souffrance nous empêche de nous attacher excessivement aux choses de ce monde ; elle sert à nous focaliser sur Dieu, à développer et faire grandir une relation personnelle avec Dieu. Le bonheur, quant à lui, a tendance à produire l'effet inverse : l'oubli de Dieu (pour parler de façon générale). Le bonheur rend égoïste, c'est bien connu. Le bonheur prolongé serait donc une absence de miséricorde, c'est-à-dire une manière que Dieu aurait choisi pour nous tenir à l'écart de Sa présence....Mais ce que j'ai du mal à saisir, c'est que l'attachement aux proches est naturel et inévitable, dans ce cas pourquoi tant de souffrances ? En quoi le fait de perdre ses proches aide à mûrir, en quoi c'est salvateur puisque l'attachement est inévitable et naturel ? J'aimerais bien quelques réponses. :(

salam alaykum,

L'amour des proches est une miséricorde générale.

La grâce particulière consiste, d'après moi, à bénéficier de la paix qui neutralise la souffrance sans ôter l'amour.

Ce détachement est souvent vu comme l'absence d'amour alors qu'il est au contraire immense amour de Dieu, confiance absolue en Lui, certitude qu'IL sait ce qu'IL fait et d'autres choses encore...

C'est un état supérieur que l'homme ne peut atteindre que par la réalisation spirituelle. Il nous faut donc prier Allah swt de nous délivrer ici bas, insh'Allah.


ps : Merci pour le rappel 1 qui est magnifique !

titou2

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Message  GILBERT-MICHEL Mer 3 Juil - 14:56

Cebrâîl a écrit:
GILBERT-MICHEL a écrit:"VOUS VIVEZ SUR UNE BOULE LOURDE,
SUR UNE BOULE INNOCENTE.
ET, PAR SA GRACE INFINIE,
LA MALÉDICTION EST DESCENDUE SUR ELLE,
AFIN QUE VOUS N’ADORIEZ PAS LA BOULE,
AFIN QUE VOUS NE L’ADORIEZ PAS !"

"ACCUEILLE LA SOUFFRANCE
COMME LE MESSAGER DU CIEL,
MAIS LAISSE-LE PARTIR S’IL LE VEUT !"

"La souffrance et aussi la joie frappent constamment à la porte pour le provoquer et le secouer en vue d’un réveil spirituel."

Effectivement, les deux textes se rejoignent sur bien des points, c'est assez troublant. Mais perso, la souffrance salvatrice me pose quelques difficultés. Si j'ai bien suivi, la souffrance nous empêche de nous attacher excessivement aux choses de ce monde ; elle sert à nous focaliser sur Dieu, à développer et faire grandir une relation personnelle avec Dieu. Le bonheur, quant à lui, a tendance à produire l'effet inverse : l'oubli de Dieu (pour parler de façon générale). Le bonheur rend égoïste, c'est bien connu. Le bonheur prolongé serait donc une absence de miséricorde, c'est-à-dire une manière que Dieu aurait choisi pour nous tenir à l'écart de Sa présence....Mais ce que j'ai du mal à saisir, c'est que l'attachement aux proches est naturel et inévitable, dans ce cas pourquoi tant de souffrances ? En quoi le fait de perdre ses proches aide à mûrir, en quoi c'est salvateur puisque l'attachement est inévitable et naturel ? J'aimerais bien quelques réponses. :(

Pour parler concrètement .

Mon père avait un petit frère handicapé, qu'il aimait beaucoup et dont il aimait s'occuper .
Quand ce petit frère est mort, mon père a réagi en s'éloignant de sa foi (juive) et, quand plus tard il a aussi  perdu l'un de ses enfants encore bébé, il s'est encore renforcé dans son athéisme.

On voit ici que  ce qui aurait du l'inciter à se rapprocher de Dieu (la souffrance)  l'a, au contraire, coupé  totalement de Lui .

Que se passe-t-il donc  !?

Dans plusieurs traditions, on admet que personne n'est amené à  rencontrer des épreuves qu'il ne peut  surmonter .
Aussi, le risque, ou l'erreur,  c'est de "juger" ou plutôt "jauger"  pour autrui .
Ainsi qu'il est dit ici:

" Ne juge pas la voie karmique parcouru par un autre.
N'envie pas le succès , ne plains pas l’échec, car tu ne sais pas ce qu'est le succès ou l'échec aux yeux de l'âme .
N'appelle une chose ni calamité, ni événement joyeux, avant d'avoir décidé, ou avoir été témoins, de la façon dont elle est utilisée."

Là encore, dans certaines traditions, on admet qu'il existe toujours le choix entre deux chemins : le plus court, mais aussi le plus ardu - avec le risque d'échecs et de découragement (suicide ou autre comme pour mon père  ?) -  et le plus long, le plus "doux" aussi, mais avec le risque de "s'endormir" par manque de sollicitation.
Sachant aussi que chacun aurait - toujours selon ces traditions - donné son assentiment , avant de naître, aux grandes lignes et étapes de l'existence qui l'attend , tout en conservant son libre-arbitre donc  à chaque instant, de  dire "oui" ou de dire "non", donc de changer "la pente" de son chemin .


Si l'on admet que mon père avait donné - préalablement à sa naissance - son accord pour éprouver ce qu'il a vécu ensuite comme une "malédiction"  justifiant de ne plus croire en Dieu ( "Un Dieu Bon et Juste ne peut pas s'en prendre à un enfant qui plus est, handicapé" ), comment en est-il arrivé à se détourner de Dieu !?


Là où sa foi aurait du se renforcer, elle l'a, au contraire, quitté .

Comme chacun sait, ce que nous vivons, selon ces traditions, avant notre incarnation, nous l'oublions tous  à de rares exceptions près.

Pris par nos préoccupations terrestres et matérielles, nous "oublions" que nous sommes des esprits humains, et "versons"  de façon quasi exclusive, dans notre seule dimension physique et matérielle .
Ainsi, nous nous laissons dominer par l'instrument qui est le plus approprié pour agir dans la matière : le cerveau et notre intellect .

C'est là que "résident" les sentiments et donc, notre attachement aux valeurs terrestres dont fait partie la famille .

Si donc, spirituellement parlant, mon père "savait" qu'il n'avait pas de lien réel avec ce frère ou cet enfant qu'il a perdu, l'homme qu'il était et qui ne se reconnaissait plus qu'en tant que tel, lui, se sentait, au contraire, intimement lié - comme une partie de lui-même - à ces deux êtres .

Ce chemin qu'il avait voulu sans doute plus court, s'est avéré "au-dessus de ses forces" , non dans l'absolu (spirituellement)  mais juste du point de vue qu'il a choisi d'adopter à un moment donné .

Reste qu'il a fait de nous  - avec ma mère qui était aussi athée - des enfants athées  "livrés à eux-mêmes" , notamment au niveau des questions religieuses et spirituelles et que cela nous a permis de chercher par nous-mêmes et pour nous-mêmes notre chemin sans l'héritage parfois pesant d'une éducation religieuse constituant bien souvent, plus une entrave qu'une aide dans "la Quête du Graal" .




...
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Message  -Ren- Mer 3 Juil - 20:29

Cebrâîl a écrit:Au hasard de mes pérégrinations sur le web, je suis tombé sur une série de petits textes qui m'ont profondément touché, et j'aimerais ici les partager avec vous
Merci pour ce partage :jap:

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Message  Invité Mer 3 Juil - 21:34

titou2 a écrit:La grâce particulière consiste, d'après moi, à bénéficier de la paix qui neutralise la souffrance sans ôter l'amour.
GILBERT-MICHEL a écrit:Pour parler concrètement .

On voit ici que  ce qui aurait du l'inciter à se rapprocher de Dieu (la souffrance)  l'a, au contraire, coupé totalement de Lui .

Tout d'abord, merci beaucoup pour vos réponses ; je vais prendre le temps de bien lire et m'en imprégner, avant d'essayer d'y apporter une "réponse", car le sujet est délicat et difficile....

GILBERT-MICHEL a écrit:On voit ici que  ce qui aurait du l'inciter à se rapprocher de Dieu (la souffrance)  l'a, au contraire, coupé  totalement de Lui .

En lisant votre message, je me demandais si la "distanciation" avec Dieu du fait d'une grande souffrance n'était pas le signe d'une foi faible. Voici les rappels en lien avec ça :

Quand le temps passe et la peine demeure

Je pense à Job (Ayyoub – aleyhi salam). Son histoire ne t’est guère étrangère, n’est-ce pas ?

Sais-tu qu’il avait de nombreux enfants et proches ? Mais qu’il a été dépouillé de tous ses biens et qu’il a été frappé de toutes les infections en tous ses organes, sauf son cœur et sa langue ? (Ibn Kathir, Récits des Prophètes, p. 292).

Cela, durant de nombreuses années, malgré qu’il soit resté toujours patient en renonçant à toute chose pour obtenir la satisfaction d’Allah, et en évoquant Allah, Puissant et Grand, pendant toutes ses nuits, jours, matins et soirs. (Ibn Kathir, Récits des Prophètes, p. 292).

« Il a continué à être malade si longtemps que ses assistants ont eu de l’aversion pour sa compagnie et ses bons compagnons ont eu de la répulsion pour lui. Ensuite, il a été expulsé de son pays, il a été jeté au dehors sur le dépotoir des ordures » (Ibn Kathir, Récits des Prophètes, p. 292).

Imagine, ya Oummati au chagrin parfois inguérissable…

Sa propre femme qui seule était restée à l’assister et à le soigner, alla jusqu’à lui dire :

« Ô Job, si tu avais invoqué Allah, Il t’aurait soulagé » (Ibn Kathir, Récits des Prophètes, p. 293).

Oui, elle lui a destiné ces propos, alors que Job priait sans relâche Allah, jour et nuit.

Mais ce qui va suivre te surprendra davantage :

« Ibn Abî Hâtim et Ibn Jarîr, d’après Younes Ibn Abd Al-Aa’la, d’après Ibn Wahb, d’après Nafei’ Ibn Yazîd, d’après ‘Aqîl Ibn Al-Zouhri, d’après Anass Ibn Mâlik, ont raconté que le Prophète (aleyhi salat wa salam) avait dit : ″ Certes, le Prophète d’Allah, Job, a éprouvé les malheurs pendant dix-huit ans. Alors, les gens proches et lointains ont refusé de l’approcher à l’exception de deux hommes d’entre ses frères qui lui étaient ses plus intimes, qui le visitaient le matin pour le quitter le soir. Un jour, l’un d’entre eux dit à l’autre : – Allah sait que Job a certes commis un péché qui n’avait été commis par aucun homme d’entre les gens de l’Univers –. Puis à l’autre frère qui a lui demandé : – Comment cela s’est-il passé ? –, il a répondu : – Il y a dix-huit ans (qu'il souffre ainsi), (pourtant) Allah ne l’a pas grâcié ni soulagé ″ » (Ibn Kathir, Récits des Prophètes, p.294).

Médite avec moi cet exemple, dont Ibn Kathir a écrit qu’il est « le meilleur (…) en raison de ce que Job a éprouvé d’innombrables malheurs » ! Ibn Kathir, Récits des Prophètes, p. 293).

Tu t’y retrouveras, bien que ce soit à un degré très inférieur…

C’est vérité que le Diable (wal3iadhoubillahi) voudra tenter des paris avec Dieu sur les plus vertueux de Ses serviteurs.

Mais il ne faut pas tomber dans son sale piège, en dépit des souffrances et injustices subies. En dépit de la solitude cruelle lors de ces épreuves. Et en dépit de l’hébétement des gens, voire de leur mépris.

Il ne faut jamais douter de la Bonté d’Allah !

« Le Diable m’a infligé détresse et souffrance », « Le mal m’a touché » avait compris Job ! (Sourate 21, verset 83).

Et cette lamentation qu’il éleva vers le Créateur des Cieux et de la Terre, il l’a termina ainsi, en gardant espoir, oui, en LUI :

« Le mal m'a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux » ! (Sourate 21, verset 83).

Le combat fut long et rude, mais la délivrance n’en fut que plus extraordinaire. Job fut exaucé au-delà de ses espérances :

« Nous l'exauçâmes, enlevâmes le mal qu'il avait, lui rendîmes les siens et autant qu'eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs » (Sourate 21, verset 84).

(De Votre Sœur Fatima qui vous aime en Allah)


______________________________________

La Confiance Cardinale Placée en ALLAH au Sommet des Tourments

Mes chers frères et soeurs,

L'un des drames de l'âme humaine : ne pas avoir confiance en ALLAH COMME IL SE DOIT...

C'est-à-dire se laisser aller à la peur, à l'inquiétude, à l'angoisse et à l'anxiété lorsqu'une situation devient délicate ou critique...

Car perdre courage, sérénité ou sang-froid, s'affaiblir alors, revient à sombrer dans le doute...

C'est en quelque sorte ne pas être certain qu'ALLAH existe vraiment (astagfirollah), dans la mesure où Il peut TOUT et assurer du meilleur Secours, peu importe le danger, la menace, oui, d'une situation...

Quelques exemples coraniques dont on doit se souvenir en pareil cas, et la liste n'est pas exhaustive...

1) Le Roi Talut, son armée et David FACE à Goliath et ses troupes, avec pour seul Bouclier, l'Invocation :

- Voyez comment devant Goliath, Le Roi Talut et certains croyants, réagirent :

« Nous voilà sans force aujourd'hui contre Goliath et ses troupes ! » (2/249)

Or « Ceux qui étaient convaincus qu'ils auront à rencontrer Allah dirent : Combien de fois une troupe peu nombreuse a, par la grâce d'Allah, vaincu une troupe très nombreuse ! Et Allah est avec les endurants » (2/249).

Leur seule Arme fut une Invocation :

« Et quand ils affrontèrent Goliath et ses troupes, ils dirent : " Seigneur! Déverse sur nous l'endurance, affermis nos pas et donne-nous la victoire sur ce peuple infidèle » (2/250).

Résultat de cette Parfaite Confiance placée en Dieu ?

« Ils les mirent en déroute, par la grâce d'Allah. Et David tua Goliath; et Allah lui donna la royauté et la sagesse, et lui enseigna ce qu'Il voulut » (2/251)

2) Noé exhortant son peuple récalcitrant à se satisfaire de l'Invocation sincère pour sa réussite sur Terre et son salut :

« Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, pour qu'Il vous envoie du ciel, des pluies abondantes, et qu'Il vous accorde beaucoup de biens et d'enfants, et vous donne des jardins et vous donne des rivières. Qu'avez-vous à ne pas vénérer Allah comme il se doit (à croire en Lui et Lui faire confiance), alors qu'Il vous a créés par phases successives (signes de Sa Toute-Puissance) ? N'avez-vous pas vu comment Allah a créé sept cieux superposés et y a fait de la lune une lumière et du soleil une lampe ? Et c'est Allah qui, de la terre, vous a fait croître comme des plantes, puis Il vous y fera retourner et vous en fera sortir véritablement. Et c'est Allah qui vous a fait de la terre un tapis, pour que vous vous acheminiez par ses voies spacieuses » (71/13-20).

3) Abraham que l'on voulut jeter dans le Feu et qu'une seule Invocation a sauvé :

Alors que ses ennemis redoutables dirent à son sujet :

« Brûlez-le ! » (21/68), sa seule action fut cette parole :

« Allah me suffit ! Il est mon meilleur garant ! » (« Hasbya Allahou wa ni’mal wakil »)

Aussitôt, Dieu dit : « Ô feu, sois pour Abraham une fraîcheur salutaire. Ils voulaient ruser contre lui, mais ce sont eux que Nous rendîmes les plus grands perdants. Et Nous le sauvâmes (...) » (21/69-71).

4) Jonas dans le ventre du Poisson. Voici L'appel qu' « il fit (à Allah), dans les ténèbres » :

« Pas de divinité à part Toi ! Pureté a Toi ! J'ai été vraiment du nombre des injustes » (21/87).

Sur-le-champ, Dieu dit : « Nous l'exauçâmes et le sauvâmes de son angoisse. Et c'est ainsi que Nous sauvons les croyants » (21/88).

5) Moïse et son peuple arrivés à La Mer, tandis qu'ils étaient poursuivis par Pharaon et sa cohorte déchaînée :

Voyez la réaction défaitiste qui fut celle du peuple de Moïse : « Nous allons être rejoints ! » (26/61).

Voyez la foi inébranlable du prophète Moïse ! Il dit : « Jamais !, car j'ai avec moi mon Seigneur qui va me guider ! » (26/62)

Et Voyez comment Dieu répond à celui dont la confiance reste ferme en Lui ! :

« Alors Nous révélâmes à Moïse : Frappe la mer de ton bâton. Elle se fendit alors, et chaque versant fut comme une énorme montagne. Nous fîmes approcher les autres [Pharaon et son peuple]. Et Nous sauvâmes Moïse et tous ceux qui étaient avec lui, ensuite Nous noyâmes les autres. Voilà bien là un prodige, mais la plupart d'entre eux ne croient pas. Et ton Seigneur, c'est en vérité Lui le Tout Puissant, le Très Miséricordieux » (26/63-68).

6) « Et Job (victime de la maladie et de la perte de ses enfants et bienfaits), quand il implora son Seigneur : « Le mal m'a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux» ! (21/83)

Dieu dit : « Nous l'exauçâmes, enlevâmes le mal qu'il avait, lui rendîmes les siens et autant qu'eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs » (21/84).

7) Et lorsque la mère d'Ismaël se vit offrir par Dieu la source de Zem-Zem pour s'y abreuver avec son fils dans le désert de la soif sans issue !

8) Et lorsque seule, La Vierge Marie dut accoucher de son fils Jésus, tandis que Dieu lui dit :

« Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. Mange donc et bois et que ton  œil se réjouisse ! » (19/24-26).

9) Et quand la mère de Moïse dut abandonner son enfant sur les eaux du Nil...

« Et Nous révélâmes à la mère de Moïse [ceci] : "Allaite-le. Et quand tu craindras pour lui, jette-le dans le flot. Et n'aie pas peur et ne t'attriste pas : Nous te le rendrons et ferons de lui un Messager". » (28/7)

Etc. Etc. Etc. !

Que La Paix d'ALLAH et Sa Satisfaction soient sur eux tous !

Les Clés de L'Exaucement, même et surtout Miraculeux :

Garder Foi Ferme et Confiance Totale, Sereine en Votre Seigneur en Toute Situation, Particulièrement quand les choses se compliquent...

Car c'est quand le vent tourne mal, lors de l'épreuve que La Foi Véridique est Testée dans Sa Valeur Intrinsèque.

À condition que le reste du temps, le meilleur comportement soit toujours adopté, en s'assurant d'une piété réelle toute la vie durant, même quand tout va bien, ne pas être marginal dans l'adoration, ne pas être fidèle un jour et infidèle le lendemain...

Jonas ne fut exaucé, comme tous les autres, que parce qu'il était au nombre des gens de bien, des serviteurs dignes du Seigneur :

« S'il n'avait pas été parmi ceux qui glorifient Allah (quand tout allait bien pour lui dans la vie), il serait demeuré dans son ventre (du poisson) jusqu'au jour où l'on sera ressuscité » (37/143-144).

______________________________________


Si tu Pleures la Perte de ton Enfant...

Mon cher frère, ma chère sœur…

Toi qui as déjà été parent…

Toi qui as connu le bonheur de voir naître et sentir ta chair comme ton sang…

Cependant que le destin, ensuite, t’a éprouvé au point que tes larmes jaillissent par torrents…

Car tu as perdu ton enfant…

Si encore tu le pleures aujourd’hui…

Je t’en prie, écoute attentivement ceci…

Rappelle-toi, derechef avec moi, ce qu’il en fut des Prophètes et des figures saintes (aleyhoum salam) en leurs temps anciens, en leurs lointains pays…

Eux qui furent et seront toujours les préférés de Dieu…

Qui seront rassemblés, avec leur descendance pieuse, au Paradis…

C’est à leur instar qu’Allah t’a privé du bien le plus cher, pour te le rendre un Jour meilleur, à l’infini…

Ils ont partagé ton humanité et leur souffrance fut familière à la tienne…

Souviens-toi de Noé qui dut se résoudre à abandonner son fils au Déluge…

Incrédule, ce dernier se réfugia sur les hauteurs d’un mont, croyant pouvoir échapper au châtiment…

Noé, en dépit de l’impasse d’une telle situation, sentit bien son cœur chavirer et c’est lourdement affligé qu’il implora Grâce à Dieu dans ce tourment !

Pourtant, l’Arrêt fut décidé et rien ni personne ne put empêcher leur séparation…

Souviens-toi aussi de la Mère de Moïse, qui fut contrainte de confier au fleuve son bébé, car il devait parvenir à une autre famille et grandir dans l’entourage de Pharaon…

Son affliction n’eut pas de mesure…

Sa mère resta longtemps prostrée dans la douleur, grandement éplorée, ainsi coupée de son nourrisson comme si on l’avait amputée d’un membre important…

Souviens-toi de Jean Baptiste, tant attendu de Zacharie et sa femme pendant de nombreuses années…

Le Tout-Puissant le leur offrit à la vieillesse comme un don incommensurable de Sa Part…

Ils l’aimèrent et le chérirent tendrement, car Jean était pur, obéissant, rempli d’affection.

Considère la fin atroce qu’il connut toutefois dans la fleur de l’âge, et du vivant de ses parents…

Rappelle-toi comment le roi Hérode l’assassina sauvagement…

Et Marie (radhia Allahou 'anha), bénie entre toutes les femmes, qui crut voir son fils Jésus crucifié, alors qu’il n’en était rien, tandis que les coupables se réjouissaient de leurs méfaits…

Elle s’est effondrée devant l’horreur de la scène, jusqu’à ce que Gabriel (aleyhi salam) vienne lui apprendre que son enfant était sauf, qu’il n’avait guère été tué, mais élevé vers son Seigneur.

L’Ascension avait eut lieu et Jésus reviendrait à La Fin des Temps, porté par une assemblée d’Anges.

Souviens-toi de Jacob, quand il perdit Joseph par la faute de ses autres fils jaloux, ruseurs et menteurs…

Ceux-ci complotèrent pour le faire disparaître et rester seuls au foyer à jouir des faveurs paternelles.

Ils crurent que leur père mourrait de chagrin, tellement ses yeux blanchirent dans la noyade de leurs larmes !

Souviens-toi de Mohammed (aleyhi salat wa salam) dont aucune fille ne lui survécut à l’exception de Fatima (radhia Allahou 'anha)…

Fatima qui le rejoignit rapidement, de plus, dans le trépas…

Et pense au petit garçon Ibrahim, que ce Doux Messager regretta en outre avec une lourde peine qui l’accabla…

Souviens-toi même dans quel état d'humeur végétative fut autrement plongé Abraham, lorsqu'il se prépara à devoir sacrifier Ismaël, le fruit de ses flancs, celui à travers lequel Dieu lui promit riche postérité pourtant...

Souviens-toi d'Adam, dont l'un des fils tua son frère également !

Souviens-toi de Job qui dut, dans la maladie et la déchéance, affronter le décès d'absolument tous ses enfants !

Épreuves sur épreuves pour les serviteurs sincères d'Allah, pour les tester en leur foi, pour vider leur coeur de tout attachement à cette Dounia... Et pour de la Sagesse les instruire... Pour les préparer à être victorieux dans le monde Futur...

Oh mon frère, ma sœur, ce n’est pas la première fois que j’exhorte ta mémoire au souvenir des Envoyés pour t’accompagner dans tes douleurs, te conduire à mieux les comprendre en Islam et les accepter…

Fais entière confiance au Créateur qui n’éprouve que par Amour et pour mieux réjouir, récompenser…

S’il t’a placé, dans l’épreuve, tout à côté des Prophètes (aleyhoum salam), c’est que ta foi a atteint un haut degré et que tu pourras peut-être prétendre à leur entourage, à une Suprême Félicité.

Si tu es croyant, tu n’as guère perdu ton enfant et tu le retrouveras dans une Joie inégalée, sans précédent, au sein de l’Au-Delà.

Il est auprès d’Allah et crois-moi qu’il t’y attend, à l’abri de cet univers cruel et de toutes les difficultés, les duretés qu’on y trouve.

Rends-toi compte, toi qui désirais la réussite de ton enfant : lui ont été épargnés les malheurs terrestres et lui ont été assurés les Jardins d’Éden.

Il bénéficie, là-bas, d’une parfaite Protection et sera même pour toi, au Jour Final, une Barrière contre L’Enfer.

Alors je te le dis, en vérité : derrière ce mal qui te ronge, retrouve le sourire…

Car tu es l’héritier d’une Bonne Nouvelle et d’une Fortune gigantesque d’Espoir.

Le Temps est proche où tu auras parfaitement oublié les sujets présents de ta tristesse…

Et où tu vivras heureux avec les tiens, pour l’éternité, là où la mort n’a plus court et où le bonheur demeure toujours…

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Message  GILBERT-MICHEL Jeu 4 Juil - 9:48

Quand John Lennon chantait : "God is a Concept by which we measure our pain" , il ne définissait en rien "Dieu", mais il définissait bien les Hommes .

Aussi, quand vous évoquez (pour mon père notamment)  "une foi faible", ce que j'allais indiquer moi aussi d'ailleurs, mais sans le faire, je pense qu'il est bon de regarder du coté de cette affirmation de Lennon .

Quand il parle de "concept", il "met le doigt" sur la pierre d'achoppement.

En effet, le "danger" des religions, c'est de ne transmettre aux fidèles qui n'ont pas entrepris de démarche personnelle,
qu'une "image" ou une "représentation" de Dieu purement conceptuelle .
On peut dire aussi :  intellectuelle, notionnelle, spéculative, théorique.

On est dans ce travers qui consiste à élever "Dieu" sur un piédestal A COTE de sa vie , en dehors de sa vie, un peu comme une idole qu'on visite  dans un musée, mais qui ne nous accompagne pas au quotidien dans nos intuitions, nos pensées, nos paroles et nos actes.

On est non dans le "Que Ta Volonté soit faite !" et l'acceptation, mais dans "Que Ta Volonté soit la mienne ! " et  l’exigence.

"Je voulais que cet enfant vive, Tu ne m'as pas exhaussé: je ne crois plus en Toi ! ".


...
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Message  -Ren- Jeu 4 Juil - 16:56

GILBERT-MICHEL a écrit:On est dans ce travers qui consiste à élever "Dieu" sur un piédestal A COTE de sa vie , en dehors de sa vie, un peu comme une idole qu'on visite  dans un musée, mais qui ne nous accompagne pas au quotidien dans nos intuitions, nos pensées, nos paroles et nos actes
:jap:
...et la difficulté de l'étape où m'a amené mon cheminement personnel, c'est de rester coincé depuis des années sur le seuil entre ces deux conceptions... ou du moins est-ce ce que je crois ?

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...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
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Message  Invité Jeu 4 Juil - 17:30

GILBERT-MICHEL a écrit:En effet, le "danger" des religions, c'est de ne transmettre aux fidèles qui n'ont pas entrepris de démarche personnelle, qu'une "image" ou une "représentation" de Dieu purement conceptuelle .
On peut dire aussi :  intellectuelle, notionnelle, spéculative, théorique.

On est dans ce travers qui consiste à élever "Dieu" sur un piédestal A COTE de sa vie , en dehors de sa vie, un peu comme une idole qu'on visite  dans un musée, mais qui ne nous accompagne pas au quotidien dans nos intuitions, nos pensées, nos paroles et nos actes.

Je comprends tout à fait ce que vous dîtes, et je ne peux qu'être en total accord avec cette affirmation. A vous lire, on sent bien que vous avez du vécu solide en matière de spiritualité, ce qui est loin d'être le cas de certains "religieux". Mais là où je serai moins d'accord avec vous, c'est sur la dichotomie que vous faites entre la démarche personnelle et la religion proprement dite. Car la démarche intuitive personnelle ne pourra que mener ultimement à la religion, qui en est par conséquent l'aboutissement parfait. L'essence de la religion, c'est la transcendance même qui nous élève de notre condition primaire terrestre et animale, autrement dit, la démarche personnelle intuitive et la religion ne peuvent finalement que se retrouver et s'imbriquer l'une dans l'autre. A mon sens, l'erreur est de séparer les deux et d'assimiler la conception simpliste voire anthropomorphique de certains religieux avec la splendeur de la religion elle-même, qui nous élève à la transcendance même, à travers la pratique scrupuleuse des commandements divins ainsi que par une démarche intuitive personnelle. Cela dit, je comprends tout à fait votre réticence par rapport à l'image de la religion telle qu'elle est véhiculée par la globalité des fidèles (image peu reluisante, il faut l'admettre). Mais le plus haut niveau d'appréhension du divin se trouve dans la religion, car aucune démarche intuitive personnelle, aussi puissante soit-elle, ne peut rivaliser avec la religion, tout simplement parce que cette dernière est de source purement divine. Ce que je me permettrais de vous dire, c'est de prier Dieu de toute votre âme pour trouver la vraie voie du Salut : celle que Dieu veut que nous suivions (et il n'y en a pas des masses).

********

Voici ce que Dieu attend de nous (le rappel est un peu long, mais il vaut la peine d'être lu jusqu'au bout ; les passages en bleu sont les points-clés) :

L'homme de foi face à sa mauvaise foi

Rappel 70 : la prière

Combien de fois avons-nous entendu cette phrase : « La religion est dans le cœur ; c’est l’intention qui compte » ?

Cette phrase existe parce qu’il y a des croyants pratiquants et d’autres, non-pratiquants.

Les non-pratiquants lancent souvent cette réplique quand ils nous voient vanter les mérites de la pratique religieuse instituée par Dieu et son Prophète (aleyhi salat wa salam).

Ils pensent que les actes d’adoration envers Dieu, fixés par Lui et notre Prophète (aleyhi salat wa salam) pour nous dans Le Coran ET La Sunna (prière, jeûne, observation de tenues vestimentaires, d’attitudes, d’activités, de fréquentations appropriées, etc.) sont superflus ou non-nécessaires, à partir du moment où la foi est ancrée dans la certitude du cœur.

Ils croient à la nécessité « d’être de leur temps », de vivre comme tout le monde, de suivre le courant, de ne pas se distinguer, de se fondre dans la masse.

À ces personnes, nous disons :

Vous avez raison, les pratiques cultuelles (du culte) ne sont pas tout. En fait, elles ne sont rien si le cœur n’y est pas et si l’intention qui les motive n’est pas sincère.

Mais la foi sincère peut-elle pour autant se passer des actes d’adoration ? Mérite-elle alors vraiment son statut de « sincère » ?

De toute évidence, dans le cas des non-pratiquants, la réponse est (en tout cas souvent)    « Oui ».

Il faut donc les inviter à se questionner par le biais de la logique…

Prière de lire l’article jusqu’au bout avant de vous faire une opinion. Plus vous avancerez, plus les choses s’éclairciront. Nous y allons progressivement pour respecter le rythme de chacun…

Si la foi est d’abord une affaire de cœur, elle implique une relation à Dieu, et comme dans toute relation de cœur, cette relation doit se fonder sur l’amour sincère.

Est-ce qu’il existe une relation d’amour, quelle qu’en soit la nature, qui puisse se satisfaire d’un doux sentiment, sincèrement logé dans le cœur, et bien intentionné, mais qui jamais ne posera concrètement un seul acte pour exprimer, confirmer, entretenir et manifester fidèlement son amour au fil du temps qui passe ?

Plus concrètement, par exemple, qui se satisfait de quelqu’un qui affirme être sincère et bien intentionné dans son amour, alors que jamais il ne pose le moindre acte susceptible d’œuvrer en ce sens, et ce, de jours en jours, d’années en années, voire durant une vie entière ?

Qui peut supporter d’être aimé d’une personne qui jamais ne retiendra, ne soulignera ou n’assumera, d’aucune façon, les dates importantes, les rendez-vous, les devoirs, les attentes, les sacrifices (etc.) qui d’habitude servent obligatoirement à construire, approfondir, solidifier et sceller toute relation ? Car si une relation exige qu’on soit sincère, elle exige aussi qu’on se batte pour elle, qu’on travaille durement pour elle, pour la nourrir, la faire vivre, grandir et surtout survivre...


De même qu’il n’est pas concevable d’être gratifié de mille et une petites attentions de la part d’une personne qui en réalité ne nous aime pas, qui ne cherche par là qu’à obtenir de nous quelque chose d’utile ou d’agréable (première catégorie de gens imaginée) ; de même, il n’est pas concevable d’être aimé seulement, en silence, sans que rien ne vienne orner, couronner jamais cet amour d’actes précis, sentis (deuxième catégorie de gens imaginée).

La première catégorie de gens sera souvent qualifiée « d’hypocrite » ; la deuxième catégorie sera souvent qualifiée de « négligente ». Dans le premier cas, la sincérité est inexistante ; dans le deuxième cas, la sincérité est adolescente, elle est un bourgeon qui attend de s’épanouir, elle manque de maturité, et souvent même à son propre insu... La distance frivole s’est creusée au sein de la relation, une distance malheureusement « confortable », pour certains, mais la vraie proximité avec l’être aimé ne peut pas encore y être vécue vraiment, pleinement, dans la transcendance.

Autrement dit, l’amour dans le cœur reste parfaitement indissociable de ce qui doit s’en refléter dans les actes. Et vice-versa.

L’ensemble de ces constats sont tout ce qu’il y a de plus normal, logique et justifié quand il s’agit de parler de nos relations humaines.

Pourquoi alors, quand il s’agit de Dieu, les choses devraient être différentes ? N’est-ce pas une aberration ?

Comme nous, Dieu est Jaloux dans Son Amour et Il s’attend à ce que son serviteur, qui prétend L’aimer sincèrement, qui prétend croire en Lui sincèrement et vouloir être avec Lui, Dieu s’attend, oui, à ce que ce serviteur le Lui démontre aussi, cet amour bien intentionné clamé avec sa bouche, et ce, par des actes d’adoration précis.

Dieu demande à son serviteur qu’il L’honore d’une présence fidèle régulière, appliquée de cœur et en actes.

De même que l’être humain s’attend à ce que ses relations humaines, fondées sur l’amour, soient accompagnées de petits actes d’adoration (d’amour) au quotidien ; Dieu, à plus juste titre ! et à plus juste raison !, s’attend à ce que son serviteur accompagne la sincérité de son cœur d’une sincérité d’actes particuliers.

Ces deux sincérités (de cœur et d’action) sont indissociables : elles forment une seule entité. La foi, comme l’amour qui la fonde dans le cœur (l’amour envers Dieu), ne se divise pas en ceci ou en cela, en bonnes intentions d’un côté et en actes d’adoration de l’autre côté. Si l’un de ces éléments est déficient, l’autre le sera aussi inévitablement. L’un ne tient pas la route sans l’autre. L’un souffre de l’absence de l’autre. L’un dépend de l’autre. L’un n’a de sens et n’existe que par l’autre, complément capital.

Quand l’amour est sincère dans la relation, on est naturellement porté à vouloir poser des gestes, des actes d’amour, d’adoration… Et plus cet amour est fort, plus il nous semble indispensable de poser les gestes qui sont le plus susceptibles de faire plaisir à l’être aimé. C’est son agrément à lui qu’on recherche d’abord, pas le nôtre, et on n’éprouve jamais de paresse ou de faiblesse ou de difficulté à accomplir cela, au contraire ; on ne trouve pas de plus grand bonheur ailleurs, c’est l’air qu’on respire, c’est notre raison de vivre et notre seule vraie source d’épanouissement. On entend souvent dire, dans les histoires d’amour : « Si toi tu es satisfait, heureux, alors seulement je le serai aussi ».


Pareillement, celui qui aime Dieu d’un amour sincère n’a jamais la conscience tranquille et n’est jamais pleinement heureux ou serein que lorsqu’il adore Dieu comme Dieu aime être adoré (par des prières, par le jeûne, par l’interdiction du blâmable, par la pratique du louable décrits dans le Coran ET la Sunna). Ce que Dieu aime, son serviteur l’aime et l’applique ; ce que Dieu déteste, son serviteur le déteste et le rejette.

Voilà la sincérité de l’amour.

Et ce qu’il y a de merveilleux dans tout cela, c’est que bien qu’il s’agisse d’une servitude, ça n’en a plus du tout les apparences et ce n’est pas vécu, senti sous ce mode, car Dieu, contrairement aux hommes, n’est pas ingrat et personne ne peut l’égaler dans Sa Capacité d’aimer, d’être généreux, fidèle, de donner en retour, de récompenser, de tout pardonner… Ainsi, son serviteur, dans la relation qui le lie à son Créateur, a l’assurance de ne jamais être oublié, trompé, déçu, trahi, négligé, abandonné, jeté, etc. Au contraire, nul n’est en mesure d’imaginer seulement ce que Dieu réserve à son bien-aimé serviteur en matière de joie, de félicité, de bonheur, de secours, de soutien, de bienfaits et de récompenses, dans ce monde et dans l’autre. Dans sa relation sincère à Dieu, le serviteur a la garantie absolue d’être satisfait au-delà de toute imagination.


********

Conclusions :

Aux gens qui clament que « La religion est dans le cœur ; c’est l’intention qui compte », il faut rappeler que :

La PARFAITE sincérité et maturité de votre amour pour Dieu implique beaucoup de choses. Oui, la perfection n’existe pas, mais il n’est pas impossible de la rechercher. Dieu est Parfait et aime ceux qui recherchent la perfection en toute chose, notamment dans la foi, du cœur et de la pratique. Donc, demandez-vous si votre foi, votre amour envers Dieu sont suffisamment importants pour que vous ayez envie d’emprunter le chemin de la perfection qui allie, dans la relation à Dieu, sincérité du cœur et des actes d’adoration (on ne dit pas « actes D’ADORATION » pour rien ; le mot veut tout dire. Par l’acte, on adore, on sert, on aime mieux Dieu, on se rapproche de Lui. La relation grandit, s’affermit).

Demandez-vous si votre cœur a une foi forte et bien intentionnée en ce sens précis.

Il n’est pas question de mettre en doute votre sincérité et vos bonnes intentions de prime abord, pas du tout. Que Dieu nous préserve d’une prétention aussi monstrueuse alors que moi-même et nous tous demeurons des êtres éternellement imparfaits.

Mais par affection fraternelle en Allah, on souhaite tous nous enjoindre à nous améliorer, à nous élever en degrés, à nous perfectionner dans notre amour et notre relation à Dieu… Car si on se satisfait de peu, c’est signe que notre amour pour Dieu peut encore, et comme c’est toujours le cas, s’agrandir.

L’amour, dans toute relation, et dans celle qui nous lie à Dieu a fortiori… L’amour n’est jamais quelque chose d’acquis, vous connaissez bien ce postulat, et ce, même dans les sphères de la perfection ! C’est même à ce niveau qu’il est encore plus impératif de faire attention pour que l’amour soit encore gardé et mérité.

La prière est un rendez-vous d’amour avec Dieu, plus digne d’être rejoint et aimé que qui que ce soit ou quoi que ce soit. Quelqu’un qui aime Dieu va-t-il manquer ses rendez-vous avec Lui ? Le fait-on avec notre âme-sœur d’ici-bas ?

Dieu est le meilleur Compagnon.

Dieu est préférable au monde entier, même à Son Paradis.

Existe-il un meilleur paradis en effet que l’amour de Dieu lui-même ? Si, dans les chansons, on entend souvent : « le paradis n’existe pas en dehors de ton amour, même avec toutes les richesses du monde, je ne saurais être heureux sans toi» (etc.), encore une fois, cela ne s’applique-t-il pas aussi à notre relation à Dieu ?


Le jeûne n’est pas une souffrance, mais une seconde nature chez le croyant qui aime Dieu ; les amoureux de ce monde ne voient-ils pas leur appétit se satisfaire de peu, tellement leur amour les comble ?

Dieu vous trouve beaux et belles tels qu’Il vous a créés, tels que vous êtes, sans artifices. Et Il vous chérit quand vous préservez votre beauté naturelle en la revêtant de pudeur (avec cœur mais aussi en adoptant le comportement et l’habit de la modestie). Il aime que vous respectiez vos corps et vos âmes qu’Il vous a confiés, et qu’Il reprendra tôt ou tard.

Lisez la Sunna et le Coran pour tout connaître de ce que Dieu aime, dans le détail, vous qui L’aimez et cherchez à Lui plaire. Dans le bien. Pour le bien de tout, de tous.

Il n’y a pas d’obsession à se souvenir de Lui, Dieu L’Aimé, tout le temps, comme on se souvient constamment de son enfant ou de son conjoint ou de ses proches. Il n’y a rien de malsain dans cela.

La liste pourrait être allongée, et beaucoup de hadiths existent sur cette question…

Certes, cette relation idéale à Dieu, telle que décrite dans ce rappel, n’est pas très à la mode partout dans le monde, et nous vivons à une époque où tout nous conduit loin de cela, même parfois dans nos propres familles, dans notre propre communauté, oui, pas seulement dans la société actuelle. Et finalement, on est davantage stimulé, dans notre cœur et nos activités concrètes, à travers des occupations autres que religieuses (familiales, conjugales, culturelles, sportives, professionnelles, terrestres…)

Il ne s’agit aucunement de se distinguer de notre prochain par orgueil, ou d’attirer le regard (positif ou négatif) en voulant adopter cette voie d’amour et de servitude dans la foi prêchée ici.  

Nous recherchons juste la perfection, l’excellence sur cette voie, et ce, dans le respect de la différence, espérant montrer l’exemple, servir de rappel en même temps. Cela en maintenant un équilibre avec les autres aspects de notre vie (travail, vie sociale…) orientés dans le droit chemin.

Vécue intelligemment (avec noblesse, ouverture, tolérance, paix, amour, bonté, sagesse, qui sont les messages fondateurs de l’islam), cette recherche de la perfection ne peut qu’apporter une lumière au monde et aux gens qui en auront toujours besoin, à partir de nous-mêmes.

Méditez sur ce rappel et soyez d’abord sincères avec vous, reconnaissez ce qui doit être reconnu, en toute impartialité, et essayez d’avancer. Il n’y a pas de mal à nous remettre en question si nos certitudes représentent un frein à l’amélioration.

Dans tous les domaines de la vie, il est rare qu’on s’immobilise dans ce qu’on a, quand c’est peu, sans avoir l’ambition d’aller plus loin. Et même quand certains atteignent de hauts sommets, ils continuent de vouloir s’élever en ce monde en criant fièrement : « nous ne devons pas nous asseoir sur nos lauriers, mais continuer de progresser ! ».

Il n’y a pas de limites au progrès humain, et surtout pas dans la voie infinie de Dieu qui mérite aussi qu’on cherche toujours à se rapprocher davantage de Lui. Et si cela nécessite au départ un bon cœur, sincère et bien intentionné, alors ce n’est là qu’une rampe d’accès qui permet d’acquérir plus encore, mieux encore. Et cela, seuls les actes d’adoration le permettent. Sans eux, aucune élévation possible, aucun rapprochement possible avec Allah… Essayez pour voir, et vous découvrirez la différence. Faites-en l’expérience concrète vous-même. Ce défi en vaut le coup.

Réfléchissez, les plus grands de ce monde, les prophètes, les saints, les compagnons, avaient les cœurs les plus purs, les plus aimants, les mieux intentionnés. Ils étaient les plus favorisés auprès de Dieu, ils avaient reçu de Lui le privilège de l’élection, de l’amour, de la proximité et de la complicité. Et pourtant, ces grands personnages se livraient à des actes d’adoration parfois jusqu’à épuisement. Et quand ce n’était pas par amour qu’ils le faisaient, c’était par reconnaissance.

Le Prophète Mohammed (aleyhi salat wa salam) restait des nuits en prières jusqu’à ce que la plante de ses pieds enfle, par pure gratitude envers les bienfaits que Dieu lui avait donnés, alors que Dieu avait décrété qu’il effacerait ses péchés passés, présents et futurs, et que le Paradis lui serait accordé et ô combien d’autres bénédictions…

Ce n’est pas par jeu que Dieu et son Prophète (aleyhi salat wa salam) ont établi pour nous des règles de conduite, une pratique religieuse à suivre et à respecter, des actes d’adoration à effectuer avec cœur…

Non, ce n’est pas par jeu, dit le Coran, mais c’est la condition de notre réussite sur Terre et après notre mort. « Dieu sait et vous, vous ne savez pas » (Sourate 24, verset 19).


Comme ici-bas, rien n’est gagné facilement, le Paradis demande également qu’on le gagne durement, avec mérite et grandeur. Le labeur n’est pas agréable à l’âme humaine, pourtant c’est un bien pour elle : « Il se peut que vous n’aimiez pas une chose alors qu’elle est un bien pour vous ; oui Dieu sait et vous, vous ne savez pas » (Sourate 2, verset 216).

Méditez tout cela et voyez comment, maintenant, vous pourriez aussi, mes frères et sœurs, avec tout votre cœur, AGIR de manière à satisfaire votre Dieu dans votre vie ET dans votre pratique de la foi.

Que Dieu fasse de nous des serviteurs vraiment pieux, dans tous les sens du terme, dans l’amour du cœur, de la vie pieuse et de la pratique religieuse incontournable.

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Message  Invité Jeu 4 Juil - 21:45

GILBERT-MICHEL a écrit:Aussi, quand vous évoquez (pour mon père notamment)  "une foi faible", ce que j'allais indiquer moi aussi d'ailleurs

Je ne pensais pas particulièrement à l'histoire de votre père en disant cela, mais c'est juste une question qui m'a traversé l'esprit en lisant votre message. Et puis, couper sa relation avec Dieu ne signifie pas forcément ne plus croire en Lui. Parfois la douleur est telle que ça en devient insupportable, et Dieu dans Sa miséricorde et Son immense Sagesse nous rappelle alors à Lui. Croyez en ma sincérité, jamais je ne me permettrais de juger le cœur des gens (que Dieu nous en préserve). J'ai moi-même perdu un frère dans un accident de la route il y a quelques années, et je sais très bien de quoi je parle. La mort, je l'ai vu de mes propres yeux.


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